Laissez-nous un vocal
Un brief, une intuition, un mot doux : on écoute tout.
Nos recommandations pour nourrir vos stratégies et ne pas passer à côté des opportunités qu’offre le marché florissant du wellness.
Pour être heureux, il faut se sentir en bonne santé, dans son corps et dans sa tête. Ce sont 94% des consommateurs de la “Gen Z”, les jeunes de 15 à 21 ans, qui l’affirment. Le bien-être est pour eux le premier facteur de bonheur. Pas étonnant donc qu’il soit devenu une préoccupation majeure !
Le questionnement permanent sur son état émotionnel et physique touche désormais toutes les classes sociales et guide le comportement des consommateurs. Attention, on vous parle ici d’un secteur qui pèse lourd. L’industrie du bien-être au global vaut aujourd’hui 4.5 trillion de dollars et a affiché une croissance de 21% entre 2017 et 2020.
Vous l’aurez compris : si le marché est florissant, la concurrence est rude. Mieux vaut donc avoir un coup d’avance. Voici 10 tendances, ou plutôt 10 recommandations, exemples à l’appui, pour mieux partir à l’assaut de l’industrie du bien-être.
Nous assistons à la naissance d’un nouveau “lifestyle” où l’on parle moins de santé que de bien-être, en privilégiant une approche holistique. Fini le médecin que l’on écoute religieusement, désormais chacun s’active et s’occupe de soi – qu’il s’agisse d’alimentation, de sport, de sommeil, de lutte anti-stress… Avec pour objectif de devenir cette meilleure version de soi-même, à tous les niveaux. Les marques s’empressent de devenir les alliés de confiance de nos routines #selfcare.
🔎 Par exemple :
Le bien-être, c’est surtout l’expérience du bien-être. Beaucoup plus que les produits ou les services en tant que tels. L’accès compte davantage que la propriété : être en mesure de participer, de s’inspirer, de se divertir, de ressentir des émotions positives et de se créer des souvenirs inoubliables. Marques et entreprises, envoyez du lourd.
🔎 Par exemple :
De plus en plus habitués à partager et dévoiler leur vie en ligne, les consommateurs fuient tout ce qui est trop lisse, trop parfait, trop irréel. Les valeurs d’authenticité, de beauté naturelle, d’un quotidien brut, divers, et au final plus humain, définissent un nouveau cap pour les marques qui veulent être entendues et prises au sérieux.
🔎 Par exemple :
Face à une réalité digitalisée et mondialisée, les individus ont tendance à rechercher le confort et le soutien des communautés. Quand la technologie fatigue, il s’agit de privilégier les expériences dans la vraie vie, ou au moins de vraies interactions. L’épidémie du Covid a aussi été une épidémie de solitude dont les gens veulent s’échapper, pour se retrouver autour de causes communes.
🔎 Par exemple :
De plus en plus de marques accompagnent les consommateurs lorsqu’ils traversent des épreuves spécifiques, à chaque étape de leur vie. De l’adolescence à la puberté en passant par la ménopause et le vieillissement des hommes comme des femmes, chaque tranche d’âge a droit à ses produits et services.
🔎 Par exemple :
Quantifier et mesurer les données liées à leur bien-être est la nouvelle passion de nombreux consommateurs. Mettre la technologie au service du bien-être est donc une idée maline, largement exploitée par les marques sous la forme de miroirs connectés, de montres connectés ou d’applications de santé ciblées. Le stade du gadget est définitivement dépassé.
🔎 Par exemple :
Si l’industrie du bien-être innove à mille à l’heure, ses consommateurs aspirent, eux, à ralentir. Avoir du temps, voilà ce qui est désormais considéré comme un luxe suprême. La tendance “slow” va beaucoup plus loin que le célèbre mouvement “slow food” : parentalité, villes, voyages, argent, médecine, science… tout existe à présent à la sauce “slow”. A l’échelle de notre individu-consommateur, les marques qui proposent de l’aide pour mieux dormir et mieux méditer font carton plein.
🔎 Par exemple :
Le lieu du bien-être n’est plus exclusivement le cocon domestique ou un spa luxuriant. La recherche de bien-être à tous les instants, et probablement aussi le besoin de vivre des expériences fortes (cf. notre point 2), poussent les marques à proposer des solutions pour un bien-être intégré, lors d’un voyage ou sur le lieu de travail.
🔎 Par exemple :
En réponse à l’idée que notre civilisation occidentale a raté le coche en matière de bien-être et que nos modes de vie modernes nous rendent malades, nombreux sont ceux qui se tournent vers des alternatives et puisent dans des cultures ancestrales. Les marques proposent des nouveaux rituels, de nouvelles cures, bien loin de la médecine traditionnelle. Ouvrez vos chakras.
🔎 Par exemple :
A force de s’informer et de monter en compétence sur le sujet du bien-être, les consommateurs sont de plus en plus prudents lorsqu’ils achètent. Les marques, elles, ont compris qu’une approche transparente et responsable est désormais indispensable, quitte à revoir leur expérience client en boutique et réinventer leurs magasins.
🔎 Par exemple :
Conclusion
Pour le consommateur, la quête du bien-être, multiforme et omniprésente, peut vite virer au stress voire à l’obsession. Mais s’il est exposé à beaucoup d’injonctions et de contradictions, il ne sera pas dupe : le guider avec bienveillance et transparence dans l’utilisation d’un produit ou d’un service réellement utile est encore le meilleur moyen de sortir son épingle du jeu (ou de l’industrie du bien-être).
Expérience, authenticité, communauté, technologie, décélération, tranches d’âge, lieux de travail, temps de voyage, nouveaux magasins et nouveaux horizons : autant de mots clés pour ouvrir la première porte de votre réflexion stratégique.
Merci mille fois à Elise, Rosa et à toute la formidable équipe de CosaVostra au UK d’avoir aussi généreusement alimenté cet article. Besoin d’un rapport de tendances plus poussé sur votre secteur d’activité ? Faites-nous signe.