Laissez-nous un vocal
Un brief, une intuition, un mot doux : on écoute tout.
Le copywriting, ça n’a rien avoir avec copier sur son voisin… Non, non.
Du bon copywriting demande inventivité et rigueur.
Alors voici les règles d’or d’une copywriter en or.
La notion de copywriting vient du marketing et désigne la rédaction professionnelle de textes publicitaires.
« Writing » correspond bien sûr à « rédiger », « copy » désignant le « texte » dans le langage de l’édition, du journalisme et de la publicité. En français, cela donne « rédacteur publicitaire » ou « concepteur-rédacteur ».
Le copywriter veut, par des contenus de qualité, pousser le lecteur à se décider pour quelque chose, à réaliser un achat ou à effectuer une action. En effet, qu’il s’agisse d’un spot publicitaire ou d’un contenu en ligne, le texte joue un rôle essentiel. Même les images les plus sensationnelles de la publicité télévisuelle n’auraient pas l’effet escompté sans un discours approprié.
Le copywriting a pour but premier de vendre, du moins de faire passer le lecteur à l’action. Pour cela, il est essentiel de vous mettre véritablement à la place de votre lecteur. Cela passe par une connaissance de ses envies, de ses appréhensions, de ses besoins.
C’est le meilleur moyen de répondre avec justesse à ce que le lecteur recherche en lisant votre contenu. Plus vous allez connaître votre lecteur, plus vous serez en mesure de lui proposer un contenu qui répond à ses attentes.
De nombreux outils d’analyse vous permettent d’avoir accès à des données démographiques sur vos lecteurs : lieu de vie, âge, habitudes de consommation, centres d’intérêt, catégorie socioprofessionnelle, jusqu’à ses valeurs personnelles. Rester à l’affût de ces informations vous permet d’adapter votre contenu continuellement.
Le titre est le premier aperçu de votre texte.
Il doit à la fois être court et résumer la réponse apportée à votre lecteur.
Il doit immédiatement savoir ce qu’il va trouver dans l’article juste en lisant le titre.
Un bon titre est simple, pertinent et donne envie.
L’objectif est d’utiliser le même langage que votre lecteur et d’éviter à tout prix un jargon trop technique pour créer du lien avec lui.
En utilisant les mots qu’il utiliserait, lui, cela permet une meilleure identification.
Un langage clair, un ton fluide et un langage qui lui parle vont lui permettre d’adhérer à vos contenus sur le long-terme.
Tout le monde est pressé sur le world wild web.
Le lecteur doit donc pouvoir trouver l’information qu’il recherche en quelques secondes !
Pour cela, il est conseillé d’aérer le texte et de mettre en avant des points clés et des apartés. Le texte doit être pensé visuellement pour que le lecteur puisse y naviguer avec plaisir et facilité.
Préfèrez les phrases courtes au long paragraphe.
Sautez des lignes.
Facilitez-lui la lecture.
Le storytelling, c’est l’art de raconter des histoires et c’est l’essence même d’un bon copywriting. Les deux vont de pair.
Une bonne histoire parlera au cœur de votre lecteur et lui permettra de s’identifier plus facilement à votre produit ou à votre marque.
Facts tell but stories sell, n’est-ce pas ?
Mais attention, les mots ont leur sens et il ne s’agit pas de simplement rédiger de belles phrases. Pour raconter des histoires qui ont un impact, chaque mot doit être choisi précisément. Un vocabulaire riche (synonymes, expressions), une réflexion sémantique et une connaissance approfondie de l’étymologie sont des qualités nécessaires pour façonner un storytelling puissant.
Pour que votre message soit efficace, il faut d’abord qu’il soit crédible.
Pour cela, pensez à ajouter des chiffres et statistiques à votre texte.
Les lecteurs aiment les chiffres, ça rend une information percutante.
Une étude du Nielson Norman Group démontre que 81% des internautes lisent le premier paragraphe alors qu’ils ne sont que 32% à lire le quatrième.
La méthode de la pyramide inversée consiste à ordonner les données exposées dans l’article par ordre décroissant. C’est-à-dire que vous commencez par présenter les informations les plus essentielles pour aller petit à petit vers les plus approfondies.
Ainsi, les lecteurs qui ne souhaitent pas s’attarder sur votre contenu s’arrêteront au premier paragraphe, tandis que ceux qui veulent plus de détails poursuivront la lecture. C’est une règle très efficace.
Il faut, à tout prix, que votre contenu tienne les promesses faites dans votre titre.
Si vous annoncez, par exemple, que votre article va révéler LE secret absolu pour devenir immortel, il faut tenir ses engagements.
Sinon, c’est pas cool….
Il est très important de rendre votre texte le plus percutant possible.
Dans la structure, la disposition graphique, les tournures de phrases et les mots choisis.
N’hésitez pas à user et abuser de “power words” (mots puissants), c’est-à-dire des mots qui sont reconnus pour provoquer une réponse émotionnelle et/ou psychologique chez les gens.
Vous l’avez compris. Un bon copywriter a pour objectif qu’une publicité soit marquante, qu’un email soit ouvert, qu’une vidéo soit vue, qu’un titre donne envie de lire, qu’une page de vente vende…
Mais attention, le copywriting, même s’il joue sur la psychologie humaine et sur certains subterfuges inoffensifs, ne doit pas être assimilé à de la tromperie. C’est uniquement un moyen de se démarquer de la concurrence en mettant en valeur des arguments qui vont s’avérer efficaces auprès des lecteurs ciblés.
La différence entre un titre putaclic et un titre de copywriter est la promesse tenue. Le copywriter cherche à générer des clics vers un contenu ou une offre qui apporte réellement une valeur aux personnes ciblées.
Dans une époque régie par l’image, ou la concurrence est rude et où nous sommes sur-sollicités en permanence, le travail d’un bon copywriter prend tout son sens.
Et si on redonnait une belle place au pouvoir des mots ?